Depuis, Mariette revient régulièrement, et avant même qu’elles ne se parlent, ni même ne se regardent – ou alors il y a dans ces yeux qui se revoient tout autre chose que du regard –, a lieu cette identique scène : l’une se précipite et l’autre se dévoile, puis l’une s’agenouille et l’autre se gonfle, toutes deux se reçoivent mutuellement, comme s’il s’agissait là d’une manière de salut qui, à tout prendre, vaut bien une poignée de mains ou deux paires de joues délicatement bisées.

Bisées comme le seront bientôt celles d’Aude dont l’heure n’est pas encore tout à fait venue...