« Mais qu’est-ce que vous fichez là, ma pauvre Rosine ?

– Mais madame... ? »

Mais qu’avait-elle donc de pauvre, elle qui ne demandait rien à personne et se contentait tout bonnement d’émerger de la salle d’attente, avec certes le teint blafard et les traits comme congestionnés, mais avec tout de même toute l’apparence de la bonhomie, de l’aménité et de la conscience du travail bien fait ?

« Mais je vous croyais chez vous, Rosine !

– Mais madame... ? »

Mais ne sait-elle donc dire que ça, elle qui jette sans cesse des coups d’œil par l’ouverture béante de la porte du cabinet, à ce point que Martine finit par l’imiter et, durant quelques secondes, en est l’exacte réplique ?

« Et comment avez-vous fait pour entrer ?

– Mais madame... ?