Notes :
p. 49 :
la Femme inconnue du Musée de Lille...
p. 121 :
« [l'auteur dit :] Ceci est le meilleur de moi
; pour le reste, j'ai mangé et dormi, aimé et haï comme un
autre, ma vie fut comme une vapeur, et n'est pas, mais ceci je le
vis et le connus ; ceci, si quelque chose de moi l'est, est
digne de votre souvenir. Ceci est son écrit, c'est
dans sa petite capacité d'homme et quel que soit le degré
d'inspiration véritable qui est en lui, son inscription ou
écriture. Ceci est un Livre . »
Le livre d'après Ruskin...
p. 139 :
« Un gentleman instruit peut ne pas connaître un grand
nombre de langues, peut ne pas être capable d'en parler une
autre que la sienne, peut avoir lu très peu de livres. Mais
quelque langue qu'il sache, il la sait d'une manière
précise ; quel que soit le mot qu'il prononce, il le
prononce correctement ; par-dessus tout il est versé dans
l'armorial des mots, distingue d'un coup d'il les mots de
bonne lignée et de vieux sang des mots canailles modernes ;
il a dans la tête les noms de leurs ancêtres, quels mariages
ils ont contracté entre eux, leurs parentés éloignées, dans
quelle mesure ils sont reçus et les fonctions qu'ils ont
remplies parmi la noblesse nationale des mots en tout temps et en
tout pays. Mais une personne illettrée peut savoir, grâce à sa
mémoire, beaucoup de langues, et les parler toutes et cependant
ne pas savoir, en réalité, un seul mot d'aucune, un mot même
de la sienne. Un marin suffisamment habile et intelligent sera
capable de gagner la plupart des ports ; toutefois, il
n'aurait qu'à prononcer une phrase de n'importe quelle langue
pour qu'on reconnaisse en lui un nomme illettré. »
...