Note :

 

55 Coq, Cocq, pourquoi ne fait-on pas le rapprochement

même s’il s’agit d’une langue étrangère (voir étymologie) ?

Il s’agit du volatile qui pend à la ceinture de (la prétendue) Saskia.

 

« À la ceinture, bien en évidence, est accroché un volatile : les uns parlent de coq (Eugène Fromentin), de poule (Bocklemühl entre autres), et le Projet Rembrandt, de poulet. On a voulu y voir le symbole des arquebusiers. Mais il serait dérisoire de les assimiler à une poule, encore plus à un poulet, alors qu’on prétend vanter la force et la vaillance de ce groupe. Il serait encore bien plus impertinent de les avoir symbolisés par un coq puisque ce volatile était fort bien connu, dans le folklore, pour son insatiable appétit sexuel. » Le personnage central et principal commanditaire est le capitaine Cocq… J’imagine bien Rembrandt, surtout dans cette accumulation de signes, s’amuser à jouer avec une autre langue que la sienne. S’il connaissait le français, le rapprochement était trop tentant pour qu’il n’y succombe pas (et ne je ne vois pas en quoi il serait « impertinent » de les associer au sexe, particulièrement dans un milieu d'hommes... Boka ajoute : « De plus, toute représentation symbolique d’un oiseau, de quelque nature que ce soit, était terriblement ambiguë parce que le mot “ vogel ”, en hollandais – qui se traduit en français par “ oiseau ” – et le verbe “ vogeleren ”, c’est-à-dire “ courir la prétentaine ” (pour employer un terme décent), renvoient tous deux à l’organe sexuel mâle et à la copulation. Ce n’est surement pas de ce côté qu’il faut y asseoir un symbole. » Et pourquoi pas ?

 

18 décembre 2011