Je suis en train de l'achever, rien de bien
extraordinaire.
« On me reproche de ne pas aimer les enfants parce que
j'ai laissé les miens aux Enfants-Trouvés. » (la DASS de l'époque,
j’imagine). « Que non point, car si je les ai abandonnés », (ce n'est pas
le mot qu'il emploie, mais c'est du pareil au même) « c'est parce que je
savais que de les confier à leur mère, ou pire à la famille, leur aurait
interdit toute chance d'une bonne éducation. Celle que leur donnera les
Enfants-Trouvés sera de toute façon supérieure et plus salutaire. » Puis
il explique en quoi il peut se targuer d'aimer les enfants, et particulièrement
ceux des autres. Je passe les détails. Quoi qu'il en soit, c'est de très
mauvais goût, ou pour le moins, ça pue la mauvaise foi... Voilà un type
d'humanisme qui me semble pour le moins singulier (et ce sont davantage ses
arguments que l'acte en lui-même que je vise).
21 janvier 1991 (dans une
lettre à Marcel)