« D’une façon générale, l’obscénité détruit la culture du corps, exclut l’homme des relations sociales car sa laideur et sa puanteur le rendent repoussant, ce qui lui interdit une proxémie normale. Chacun le tient à distance. Il est impossible de l’approcher sans être agressé physiquement, en particulier par son haleine, comme on le serait par des insultes. Dans une culture de la parole et de la maîtrise d’un corps le moins physiologique possible, l’obscénité suprême est celle de la bouche car elle est une injure permanente contre tous. »

 

Le Robert ignore « proxémie » ; par contre, le Larousse 1923 donne « proxénie », c’est-à-dire : « fonctions ou titres de proxène ; honneurs et privilèges conférés aux hôtes publics d’un État », le « proxène » étant un magistrat… Nul doute qu’il s’agit du même mot qu’une énième coquille (l’ouvrage en est truffé) a transformé pour semer le trouble dans mon esprit