« Le
vainqueur est celui qui parle et insulte en privant de parole l’autre
dont la bouche est devenue un organe sexuel. Certes il affirme sa masculinité, mais
une masculinité sociale et non sexuelle. Seul est sexué celui qui est vaincu et
humilié. C’est pourquoi la victoire passe par la parole et non par le
geste, ce qui redouble l’intérêt littéraire des textes obscènes ;
ils ne sont pas descriptifs de scènes plus ou moins imaginaires mais
performatifs. »