Travaux pratiques, suite. J’ai regardé Ma nuit chez Maud avant d’en lire « l’analyse » et les commentaires dans le de Baecque (c’est toujours aussi mal écrit, ça m’agace ; j’en viens à survoler, et il y a quelques belles bourdes qui me font douter qu’il – qu’ils, j’oublie qu’ils sont deux – ait vu les films). J’ai eu l’impression de découvrir Maud. C’est très fort et le peu de réserves que j’ai pu avoir les fois précédentes ont été entièrement gommées. (Il me semble qu’elles étaient liées au jeu, à l’interprétation – qui pourtant est parfaite ; en tout cas juste.) J’ai ensuite entamé les premiers chapitres consacrés au suivant : Le genou de Claire. Vais-je le revoir (la dernière fois, c’était il y a quinze jours) ? Peut-être ; ne serait-ce que pour vérifier les propos que j’en ai lus à son sujet… Pascal est, évidemment, une espèce de « centre » à Maud (de nœud ?) ; il est à la base des quatre émissions de France Culture que j’avais enregistrées – le pari pascalien auquel Rohmer se réfère souvent (voire constamment : la question du choix) et applique –, mais le nom de Marivaux me vient aussi à l’esprit : l’amour, le hasard, le jeu.)
7 février 2014