Après le repas, j’ai regardé Reinette et Mirabelle. Reinette est toujours aussi agaçante (non : horripilante) et je ne suis pas le seul à avoir été agacé si j’en crois ce qui en est dit dans le Rohmer. Elle est criante de vérité dans son rôle de fillette à principes et emplie de certitudes (une tête-à-claques), et, en effet, elle ne saurait être plus vraie, puisque c’est elle, totalement, puisqu’elle ne joue pas (l’ensemble va si bien, physique et caractère, on ne saurait l’inventer, personne ne pourrait jouer un tel rôle, ne pourrait feindre). Elle aurait été l’une des rares « comédiennes » à avoir énervé Rohmer… Ceci dit, ça me plaît, notamment Le garçon de café, grâce à Laudenbach, et puis, Lucchini, bien sûr – encore que dans ma mémoire, son monologue était beaucoup plus long… (C’est drôle, je parlais justement de l’heure bleue au bureau, avec Stan et Samy – suite à l’affaire « potron-minet »…) (Le couple qu’elles forment est tout de même, surtout à Paris, totalement invraisemblable.)
20 février 2014