J’ai regardé Perceval. Mais j’étais fatigué, je somnolais et, à plusieurs reprises, j’ai été sur le point de m’assoupir. Il n’empêche que le charme n’a pas opéré de la même manière (et je ne pense pas que les deux soient liés), pas aussi fortement que la première fois. Je l’ai trouvé trop long et au rythme inégal. J’ai de nouveau « lorgné » la poitrine de la pucelle punie par son ami. Je me souvenais bien de cette scène où elle est à cheval, revêtue d’une simple tunique arrachée, déchirée qui, par moments, laisse apparaître ses seins. La première fois, j’avais trouvé cela osé (osé pour un film de Rohmer qui me paraissait être quelqu’un de très puritain, et qui, je pense, ne l’est pas tant que ça ; je m’en aperçois en suivant cette rétrospective en parallèle avec la lecture de sa biographie – la forte sensualité qui imprègne son œuvre m’avait échappé).

 

15 février 2014