Hier, lever tôt, j'ai passé pratiquement la journée au supplément, ça m’a valu pas mal de tabac, un mal de crâne, puis une crise de cervicales. Mais ça en valait la peine : j’en vois enfin le bout, même s’il reste encore beaucoup de choses à revoir. L’ensemble a trouvé sa cohésion, son ton (de plus en plus je pense au ton : c’est bien le ton, davantage que l’écriture, que le style, qui fait un texte et de là, peut-être, tout œuvre de création ; j’y ai pensé en achevant La guérison des maladies qui m’a laissé béat, rêveur, et jaloux : il y a le style de Ramuz, mais avant tout, le ton. Ce texte est extraordinaire. Sur ma lancée, j’ai « lu » quelques unes de ses chansons – mais ne les ai-je pas ailleurs ? –, puis L’histoire du soldat que je connais pourtant bien via Stravinsky).

 

19 septembre 2006