J'entame les premières pages et ressens une sorte
de fébrilité. Jean-Stéphane écrit bien. Il est pur, sincère. Il s'écrit. Ce
qu'il écrit, c'est lui, sans fard...
Pilar m'a appris tout à l'heure qu'il avait signé
un contrat d'exclusivité avec Page à Page ; ils lui refusent sans cesse ses
textes, les lui font réécrire, sous prétexte que cela fait trop «
XIXe
siècle ». Les sots. Ils ont en leur possession un réel écrivain et ils ne le
savent pas, ne s'en aperçoivent pas, ne s'en rendent pas compte. Qu'est-ce que
ça veut dire « XIXe
siècle » ?... C'est parce qu'il en a eu assez de réécrire, c'est-à-dire d'écrire
autre chose que ce qu'il est, qu'il a décidé de faire cette publication.
Jean-Stéphane « mérite » d'être vraiment publié.