Je veux ranger Le grand nocturne, n’y parviens pas à cause du Ray d’Henry Vernes qui a pris sa place. Tout est serré au maximum et le seul moyen est d’épurer.  Et je vois Rey. Il y en a cinq ou six et me revient le plaisir que j’ai eu à les lire. Rilke suit de peu et j’en vois deux identiques de par leur titre, Les cahiers de Malte Laurids Brigge, mais de deux éditions différentes : Émile-Paul de 1941 (avec un ex-libris du 17 mai 1994), l’autre dans la collection Points avec une préface de Modiano (sans ex-libris, mais avec un marque-pages). L’un est de trop (la traduction est identique, mais il y a la préface de Modiano). Comme le premier est deux fois plus épais, je l’ai immédiatement voué au rejet, mais il y a la date et le souvenir lié à cette lecture : je venais de rencontrer Olivette  et c’est en pensant à elle que je l’avais lu dans la chaleur de la véranda de la maison de Billy. Est-il imaginable que je m’en sépare ? Alors, la seule solution, car il me faut de la place, c’est de glisser le second parmi les Modiano. C’est fait…

 

18 juin 2016