J'ai achevé Jean-Luc persécuté. Ramuz pur jus. La dernière phrase est de trop, mais ça ne gâche rien… J’avais l’intention de poursuivre, ai pris le volume 2 intitulé Les circonstances de la vie, en ai survolé quelques lignes qui m’ont remis en mémoire la déception que j’avais connue en entamant Samuel Belet dont le classicisme était de l’ordre de la pochade. J’y retrouve le même style qui est ahurissant après Aline et Jean-Luc ; comme une tentative de « commercialisation ». Les deux précédents ont-ils été des échecs en matière de ventes ? Que sais-je de Ramuz ? Rien, alors que j’ai lu une biographie de lui et son journal. À quoi sert-il donc de lire ? (En réalité, trois biographies...) Je relève ses études universitaires dans les notes biographiques du présent volume. Comment en est-il venu à écrire à trente ans ces textes-là qui, avant vérification, ne sont pas de son monde ? Un « rappel » s’impose… (Il est de souche paysanne, même s’il est né et a vécu un temps à Lausanne.)
10 mars 2006