Trois heures plus tard, j’étais à Douvres sous la pluie. Tout s’était bien passé. Il me restait près de deux heures avant le départ. Je suis allé passer un moment au White Horse, pub classique et très agréable où les gens ne font que boire. “Can I smoke, please?” “No, sorry.” Bon. J’ai pris une Guinness en feuilletant Japan et en regardant les habitués autour de moi. Lorsque je suis revenu à la voiture, j’ai passé un coup de fil à Éléonore, puis je me suis dirigé vers l’entrée des ferries. L’employée à la réception des billets m’a appris qu’il n’allait pas partir avant deux heures à cause du vent. Quel vent ? J’ai passé plus d’une heure dans la file d’attente, couloir 123, en faisant les mots croisés de L'Immonde tout en pensant à la stratégie de l'invisible.
1er mai 2008