Je possède l’intégrale des poèmes de Rimbaud réunis en un seul volume, de belle facture et joliment illustré, que j’avais volé il y a quelques lustres. Je l’avais entamé, en avais lu quelques uns, survolé d’autres, puis refermé pour ne plus l’ouvrir jusqu’il y a une heure pour y chercher Ophélie. Je l’ai pris en main, il s’est ouvert de lui-même à la page où j’avais laissé le marque-pages. À cette page se trouve le poème intitulé Ophélie… Je l’ai lu, il ne m’a plus rien inspiré. J’y ai noté cette étrangeté : « lys » qui rime avec « hallalis », puis avec « cueillis »… Je vais tâcher d’apprendre ce poème même si à présent, à la lecture, il résonne moins bien que l’autre jour à la radio.
31 janvier 2011