L’odeur du minotaure. Je l’avais acheté chez Pêle-Mêle, entamé il y a quelques jours, ça ne m’avait pas déplu. Je l’ai repris il y a une demi-heure et c’est la catastrophe. Comme pour vérifier (je le pressentais), j’ai jeté un œil à la quatrième de couverture (je ne le fais jamais) : c’est son premier amour (quel drôle de lapsus ; je voulais dire « roman »). J’y avais pensé. Ça en a tous les défauts, et pas l’ombre d’une qualité pour compenser, contrebalancer (mais quelles qualités peut avoir un premier roman ?). Ça n’a pas l’ombre d’un intérêt. J’ai renoncé… (Pourquoi l’éditeur – éditrice en l’occurrence, Sabine Wespieser qui d’ordinaire a plutôt « bon goût » – l’a-t-il accepté en l’état ?)

 

Une note , page 9 :

« Ils me font peur de grandir, parfois. »

Pour, par exemple : « Ils font naître en moi la peur de grandir. »

 

12 février 2019