J’ai poursuivi Topographie au jardin exceptionnellement calme. Ça n’a pas duré : au bout de quelques minutes sont apparus : la voix aigrelette d’une femme au débit rapide et proche du cri, les interjections d’une fillette en conversation avec elle, les accents d’une musique indéfinissable ponctuée par des sortes d’éructations provenant d’une bouche mâle... J’ai tâché comme j’ai pu de faire comme si de rien n’était. Au bout de quelques minutes, tout est rentré dans l’ordre. Les seuls sons, bizarrement, qui n’étaient pas gênants, étaient ceux émanant de la fillette. À présent, toutes fenêtres du grenier ouvertes, tout est calme...

8 août 2004