Survolé hier matin avec ma
cigarette, le numéro II
de « La revue vivante », premier trimestre 1949, que j’avais prise à
cause de
quelques noms connus dont Criel. C’est édité par les éditions « À l’enseigne du
plomb qui fond » à Dison. Belle facture. Quelques reproductions en insert dont
un portrait étrange de Max Jacob. Figurent sur la première page deux mentions
manuscrites au crayon gris :
(Averty à l’instant sur France-Culture, « Les cinglés du music-hall »,
indéracinable, indécrottable, toujours là, quel
âge a-t-il, à présent ?)
Puis au verso :
En vis-à-vis, le portrait de Max Jacob dont je parlais. Figure aussi, en guise de
marque-pages, un feuillet arraché d’un carnet à spirale et plié en deux.
Quelques mots manuscrits, crayon gris et encre noire, cette dernière pour une
adresse à Liège, le crayon gris pour deux phrases dont la première est : « La
vraie philosophie se fout de la philosophie ». La seconde est
illisible. Pour le
reste, de la poésie qui ronronne, des articles un peu conventionnels. Criel, je
l’ai dit, Rouault, un petit poème rigolo de Queneau, une intervention d’Hubert Nyssen ; est-ce le même ?
5 avril 2004