Je ne lis plus. Mais j’ai tout de même réussi à entamer deux livres, dont La Nichina de Rebell. Je l’ai acheté chez Pêle-Mêle avec deux autres titres (La Comorra et Les nuits chaudes du cap Français) chez 10/18 des années quatre-vingt. Ce nom me disait quelque chose. Je le rattachais à Bloy, Darien, à ces quelques écrivains « rebelles » de la fin XIXe. J’avais raison (en avais-je lu de lui ?). J’en avais un bon souvenir (surtout de Bloy), mais en survolant ces trois exemplaires, je me suis aperçu que c’était très daté. Je n’ai conservé La Nichina que parce que ça se passe à Venise. Après cinquante pages, je pense que je vais en arrêter là… (Je possède un Rebell, La Câlineuse, chez 10/18 de la même époque. Il n’a pas d’ex-libris, sa lecture date donc d’avant 1989 ; je n’en ai pas le moindre souvenir – je relève dans le catalogue, Huysmanns, Roussel, Juin, Mirbeau, bien sûr.)

 

30 septembre 2019