J'ai repris le travail dans la neige qui n'a cessé de tomber. J'ai commencé et bien entamé La Comédie de Rey, histoire d'un alcoolique qui, bien partie, semble se transformer en eau de boudin. Je verrai demain... Il semblerait qu'il s'agisse de son deuxième livre après La Fête espagnole que j'ai détesté. Celui-ci n'a rien à voir c'est déjà le ton libre de ses autres romans et je m'étonne de cette cassure entre deux romans : ou bien La Fête espagnole n'était qu'un moyen pour entrer dans l'édition, livre-tremplin qui lui aurait permis d'aborder ensuite l'écriture qui l'intéressait, ou il y a véritablement eu revirement total... Je pense à l'instant que jamais je n'ai entendu ou vu son nom quelque part (tout comme La Varende, d'ailleurs). Ce n'est certes pas un écrivain « majeur », mais il n'est pas non plus insignifiant au point d'être complètement tu et ignoré...
10 décembre 1990 (dans une lettre à Marcel)