Pour notre dernier jour, Éléonore a désiré un second spritz ; j’ai acquiescé. Étrangement, le premier ne me monte pas du tout à la tête. Peut-être est-il de meilleure qualité, et j’ai remarqué, à la première gorgée, qu’il était légèrement pétillant. Le serveur est chinois, il s’appelle Paolo. La première fois que j’avais prix un verre ici, c’était lors de mon premier séjour solo. Le serveur au bar était chinois ; j’ignore s’il s’agit du même… Éléonore lit Neruda, j’ai avec moi Une città speciale, mais c’est décidément indigeste. Le vieil homme à la table d’à côté est en fauteuil roulant électrique. Il vient de partir accompagné d’un autre homme en direction du Ponte dei Pugni. Il ne pouvait évidemment pas le passer et j’attendais le moment où ils allaient tourner ; ils l’ont fait, à droite, dans une calle dont j’ignore le nom. Il doit y occuper un rez-de-chaussée.
3 avril 2015