Il a fait très beau, nous avons mangé dehors. Après le repas, j’y ai poursuivi Ray, par une nouvelle de sept pages, « La Scolopendre », qui m’a quasiment assommé. Quelle étrange chose, ainsi que la suivante, « Jésus qui marcha sur l’eau », courte aussi, et stupéfiante. Délire, chaos, basculement des choses et des sens, je comprends qu’il y ait des types (comme Henri Vernes) qui soient fasciné par ces récits et cette écriture. Je ne suis pas fasciné, mais saisi et impressionné par l’extraordinaire de cet univers inédit, et la capacité, par l’écriture, de le rendre palpable (non, palpable n’est pas le mot : sensible)…

 

26 mai 2016