Huitième jour. Quelqu’un doit passer prendre un livre, je me suis levé tôt. Hier, lorsqu’Éléonore m’en avait parlé, j’avais hésité : et si cette personne me transmettait le virus par les pièces de monnaie ? C’était avant d’aller faire des courses… Hier, j’ai bouclé le premier tour du remaniement du Livre. Je vais en entamer un second. Au fait, Raspoutine (je l’ai en face de moi). J’avais parcouru la souffrance, ma main s’était portée vers lui. Je l’avais offert à ma mère à l’époque où elle lisait assidument et principalement des biographies. Elle me l’avait recommandé (et je me demande à l’instant si elle me l’avait remis ou si je l’avais « récupéré » après son décès). Aujourd’hui, je l’ouvre et m’y plonge à mon tour. J’en ai déjà lu une bonne partie, c’est (forcément) intéressant ; les biographies sont toujours intéressantes pour peu que ça soit correctement écrit, et ça l’est. C’est plus ou moins romancé (parfois maladroitement), l’autrice ne s’interdit pas les notes de bas de page, c’est plutôt un bien. J’y retourne avec ma première cigarette… Un peu de télé, la 5, ça ne parle que du virus…
27 mars 2020