Atlas m’emballe (nous en parlions hier, Sosthène et moi) et m’emporte ; de la grande tradition du roman (ou tradition du grand roman ?), c’est presque palpitant (et pourtant que de l’ordinaire, du déjà vu et lu, et pourtant non). J’y consacre chacune de mes cigarettes dans la loggia aux sons des estivants, des enfants, des familles qui, et le mystère reste complet, s’y installent pour la journée et y faire je ne sais quoi, puis les appels du poste de secours pour rappeler pour la énième fois que les chiens sont interdits sur la plage – tout le monde s’en fout et ça m’agace – ou signaler la disparition d’un gamin, d’une gamine. Dans le fond, j’aime assez cet environnement, ce « beau monde », auquel, de temps à autre, j’accorde un coup d’œil, un regard (et quelques mots). Il doit faire chaud – je sortirai sans doute ce soir

 

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