Lever plus tôt pour aller aux puces, mais je suis plutôt mal fichu. Rentré de Mola hier à midi, préparation des livres, poste, arrêt au Café de la Mairie, retour. Je me suis remis à Atlas et, tout à coup, j’en ai eu assez. J’aborde la huit-centième page et ça capote, ça bascule, vire au grotesque, au mauvais roman de SF, écriture à l’avenant. Ça devient bête, bavard ; je ne suis pas sûr du tout de m’y recoller (arrêter à cinq cents pages de la fin ?), je n’ai même plus envie de savoir comment ça va se poursuivre et se terminer d’autant que j’entrevois ce qu’est la grève qui donne son titre au tout : la grève est le fait des ouvriers, des « petits », eh bien, cette fois, ce sera celle des patrons, des grands, des forts, de ceux qui tiennent le pognon. Oh… Je vais demander à Sosthène s’il s’agit bien de cela ; si oui, j’arrêterai… Alors que je préparais le repas, mes lombes ont commencé à tirer. Ça a vite empiré et je me suis ceint de la ceinture. Ça s’est calmé en fin de soirée et aujourd’hui, ça a l’air d’aller… Éléonore a aimé Una città, je peine sur San Martino, en particulier la kermesse