De non et chaloir. « Qui manque d’ardeur par insouciance » dit le Larousse de 1923. Robert : « chaloir » : « s’échauffer pour ». Étymologiquement, la nonchalance ne me conviendrait donc pas. Par contre, si je regarde « paresse » dans le Robert : « Goût pour l’oisiveté ; comportement de celui qui évite l’effort. » Voilà qui me correspondrait mieux, mais il se trouve que j’accorde à la nonchalance (peut-être pour une simple raison de phonétique) ce que l’on attribue à la paresse. Ça ne me dérange pas outre mesure de me qualifier ou d’être qualifié de « paresseux », mais il y a quelque chose qui me gêne. Je persiste, dans l’attente d’une définition plus récente, plus moderne (qui m’arrange mieux, en somme), à me déclarer « nonchalant ». En tout état de cause, je ne manque pas d’ardeur (pas vraiment), je ne suis pas insouciant (si ?), j’ai un certain goût pour l’oisiveté (hm) et je n’évite pas particulièrement l’effort (un peu, tout de même)