Depuis le lever, j’étais absent ; c’est dans le même état d’absence, de retrait que je me suis laissé tomber dans le canapé après le départ de Gonzague. Je me suis fait un café, ai allumé une cigarette, ai parcouru L’Immonde d’aujourd’hui, ai lu un article au sujet du Journal de Romain Rolland (l’auteur oublié et pourtant célébré entre les deux guerres), puis ai tenté de me remettre aux Remarques de Ramuz. Mais j’ai beau faire, ça m’ennuie et m’agace. C’est sentencieux et ça ne dit pas grand-chose ; c’est très décevant. Je ne le finirai pas...