Notes crayon gris :
l'italique à parure savante
pour accréditer :
la parenthèse n'est qu'un lampion
destiné à l'éblouissement du gogo.
Quignard serait un escroc à
l'image, parfois, de Sollers qui a, en plus,
la finesse du matois
et du sournois (et celle du séducteur, qui intrigue).
p. 78 :
« [...] dont j'ai déjà fouillé les cavernes
[...] ».
Prétention insigne ?
J'ajoute à la saisie :
l'impression, parfois, d'une gratuité qui pourrait confiner à
l'esbroufe. Mais peut-être est-ce délibéré. Peut-être. Je
l'espère... Il n'empêche, il y a de beaux moments dans ses réflexions
sur la littérature, sur l'écrit ; une réflexion sur le temps
(188) intéressante, encore que je la réprouve... L'impression,
parfois, notamment dans Gradus d'entendre Bobin et ce n'est pas pour me plaire...
Apollos et moi en avons succinctement
parlé au téléphone, l'autre jour : nous tombons d'accord
sur l'apparence de gratuité.
11 novembre 1998