J’ai tout de même réussi à travailler à Mai. Avant le départ d'Odin, je suis passé à la banque lui retirer de l’argent (il voulait être payé en espèces). J’en ai profité pour passer chez Ulysse pour aller chercher mon cadeau, le Proust enfin réédité. J’ai eu la surprise de découvrir un livre tout à fait ordinaire, de belle facture, mais ordinaire, c’est-à-dire rien qui justifie son prix prohibitif ; les reproductions ne sont même pas en couleurs. À chaque fois que je le regarde, je n’en reviens pas et j’ai honte d’avoir demandé à Éléonore de me l’offrir. Je n’ai même pas envie de le lire...
1er mai 2010