Je l’ai trouvé chez Pêle-Mêle. Je n’en avais jamais entendu parler (ni Sosthène qui, je pense, me l’a jalousé). Durant les années qui ont précédé sa mort, Perec écrivait des séries de textes qu’ils envoyaient comme vœux à ses amis (ça me rappelle quelque chose). Ils sont ici tous réunis. Je les ai abordés sans bien savoir de quoi il retournait, mais en pressentant qu’ils ne pouvaient qu’être codés ; il n’empêche que chacun d’eux m’a immédiatement donné le vertige (on dirait un mélange de Glen Baxter et d’écriture automatique ; c’est fulgurant). Puis l’explication est donnée. Il s’agit de « variations » ou « de paraphrases » homophoniques, bien dans la manière Perec et Oulipo. Je l’ai achevé ce matin. C’est réjouissant (en même temps, je me demande si tous ces textes ne se suffisent pas en eux-mêmes, à tel point que pour la série « cocktail Queneau » – où il utilise des titres de textes de Queneau) –, je ne me suis contenté que de les lire sans aller voir la solution)…
8 mai 2014