Sorti de table, je cherche à lire. Éléonore m’a confié trois sacs pleins de livres (alors qu’elle ne voulait rien conserver – finalement, elle est bien comme moi ; elle jure de se débarrasser du maximum, mais, au bout du compte, conserve tout). J’y ai jeté un œil ; beaucoup de livres anglais, bien sûr ; rien ne m’a attiré. Parmi les français, j’en ai tiré un curieux Dictionnaire historique de la France contemporaine, et comme je le remettais en place, je suis tombé sur quelques Proust dont, parmi trois exemplaires de La Recherche (le tome II des Jeunes filles, édition de 1920, original apparemment, et les volumes I et II du Temps retrouvé de 1945, imprimé au Canada – il me semble qu’ils proviennent de Bruxelles, j’étais à la terrasse de la Limousine tandis qu’elle écumait un bouquiniste de l’autre côté du boulevard, je ne sais plus lequel – je parle du bouquiniste), Le drame de Marcel Proust de Massis (comment se fait-il qu’elle ait ce livre-là ?). Je les ai à ma gauche… (Je pourrais peut-être le relire…)
17 septembre 2020