120 « points d’exclamation »
C’est l’inverse. Ils mettent en parallèle Proust et Céline : « […] douceur contre violence ; intelligence contre haine de l’intelligence ; prose à méandres contre Niagara de mots éructés ; désespoir contre salut [le salut chez Céline ? – et y aurait-il du désespoir chez Proust ?] ; riches contre pauvres ; virgules contre absences de virgules » Jusqu’ici tout va à peu près bien ; et enfin, pour conclure : « points d’exclamation ou de suspension contre tirets et parenthèses. »
138 Cocteau, Fabre
« “ Pourquoi ne veut-elle pas lire mon livre ”, demandait-il parfois à Cocteau. “ Parce que Jean-Henri Fabre ne demande jamais à ses chers insectes de lire ses traités d’entomologie ”, répondait Jean. » Je connaissais cette anecdote, mais racontée différemment…
145 l’épilogue à SWANN ?
« […] Jacques Rivière, son nouvel éditeur, a compris son projet… Et il le félicite de ne pas s’être laissé abuser par l’épilogue mélancolique de Du côté de chez Swann : “ Ce n’est qu’à la fin du livre, et une fois les leçons de la vie comprises, que ma pensée se dévoilera. Celle que j’exprime à la fin du premier volume est (…) le contraire de ma pensée. ” » Je suis évidemment allé vérifier. Ça ne figure pas dans l’édition de La Pléiade de 1954, ni dans Folio de 1988. Mais il s’agit peut-être d’une première version ; je n’ai malheureusement aucun exemplaire d’époque de Du côté de chez Swann… Ou faut-il comprendre que cela a été abandonné ?...