Sortie avenue de la Rade pour déposer un livre d’Éléonore. J’avais prévu de m’arrêter à l’Escadrille (je m’étais équipé du Proust et de L’Immonde d’hier), c’était fermé. Je n’en revenais pas, c’est la première fois que je le vois fermé depuis six ans. Le Tchin tchin était ouvert et un autre un peu plus loin, mais je voulais profiter de la terrasse couverte de l’Escadrille pour pouvoir fumer. Le second bar ouvert avait une terrasse extérieure, mais il faisait trop froid même au soleil. Du reste, même la loggia est pratiquement impraticable. Je suis donc revenu directement, ai profité que le vent soit un peu tombé et que j’avais ma parka pour finir Proust dans la loggia. Puis je suis allé faire des courses. Au retour, je me suis mis à la saisie, après des hésitations à cause du début du 4 mars consacré à Yelissa. Éléonore était à la table haute, elle ne pouvait rien voir de mon écran, mais il aurait suffi qu’elle s’approche sans que je ne l’entende et, par jeu, jette un œil à mon écran (elle sait que j’ai horreur de ça et le fait de temps à autre, ça la fait rire). Puis ça a été l’apéritif, le repas… Au niveau de l’Avenue des Méduses, des bulldozers sillonnent la plage, édifient des sortes de petits collines de sable à une dizaine de mètres de la digue ; à certains endroits, la mer est invisible. Que font-ils donc ? Et à partir du Molin, le sable est à ras de la digue… (Je sors d’un curieux film avec Marianne Faithfull, Irina Palm, où elle branle les clients d’un sex-shop – pourquoi elle ? y a-t-il un lien avec l’histoire des Mars bars et les Stones ?)…

 

7 mars 2022

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