Il fait toujours aussi chaud. J’ai poursuivi Pasolini dans mon petit coin du jardin en me promettant de le terminer avant ce soir. Exceptionnellement, pas le moindre bruit, si ce n’est, à un moment donné, une chanson populaire en provenance de je ne sais où. Il m’a bien semblé qu’il s’agissait d’italien ; puis un camion dans la cour d’à côté, mais il n’est resté que quelques minutes. C’était le propriétaire, celui que nous connaissons, et un autre homme. Ils ont échangé quelques mots en chargeant des parpaings ou des sacs (je n’avais malheureusement pas mon MD avec moi). C’était inintelligible, mais ce n’était pas du français. On aurait dit un dialecte italien (mais peut-être ai-je été influencé par Pasolini)