Dans le placard de gauche de l’appartement, je suis tombé sur une sorte de journal d’Éléonore, rédigé sur un Rhodia comme j’en ai utilisé pour le journal d’ici (du reste, de prime abord, j’avais pensé qu’il s’agissait de l’un des miens). La couverture était basculée, la première page bien en évidence, j’en ai lu quelques mots avant de lui écrire qu’elle avait oublié son diary ; voulait-elle que je le prenne avec moi ? « What diary ? But, yes, if you please… » Il y a dix minutes, je l’ai feuilleté avant de le glisser dans ma mallette. Je suis tombé sur les paroles de Sunny Afternoon rédigées de sa main au crayon gris : c’était au tout début de notre rencontre, je les lui avais demandées. Ce journal daterait donc de cette époque ; mais que faisait-il ouvert dans le placard de l’appartement plus de vingt ans après ?... (J’ai relevé un énigmatique him dans la phrase suivante : « That in the next town I may meet HIM. ») Ne figurent que les jours, sans l’année ; c’est étrange de ne pas écrire la date en entier