« Comment les Égyptiens procédaient-ils pour, sans les briser, arracher leurs obélisques aux montagnes qui les recelaient dans leurs flancs ? […] À Assouan, un obélisque demeuré inachevé permet de faire la lumière sur cette affaire. Poli sur trois faces, il est encore solidaire de la roche de laquelle on s’apprêtait à l’extraire mais, à intervalles réguliers, on a retrouvé des encoches creusées sur son flanc non encore dégagé. On a pu déceler qu’elles étaient destinées à recevoir des coins de bois qui, fréquemment mouillés, en se gorgeant d’eau, feraient éclater la roche, séparant l’obélisque du reste de la montagne. »