« Proust [...] insiste et, une ou deux fois, effleure de nouveau la vérité : “ ce dont le poète a besoin, c'est le souvenir, non point précisément le souvenir, mais la transmutation du souvenir en une réalité directement sentie ” ; “ du rapprochement jaillit comme une sensation située hors de la prise des sens ” ; “ nous sommes arrachés à l'esclavage du présent, inondés du sentiment d'une vie permanente ”. »
Je tique à la notion d'esclavage (qui immanquablement appelle
celle d'évasion, de libération) ; le présent est de la vie permanente...