18 make, do…
« On remplace le “ to make ” par le “ to do ”. […] Ce passage du “ to make ” au “ to do ” est une des caractéristiques de l’art post-informel que le pop a été le premier à exploiter. »
20 vulgarité…
Eco : « Le pop, la grande mode du pop, a imposé cette récupération continuelle de la vulgarité comme signe de distinction sociale. » Qu’entend-il par « vulgarité » ?...
66 SCUM renvoie à une note en fin de volume : « Sigle de Society for Cutting-up Men (mouvement féministe particulièrement forcené). » Ce n’est pas traduit (Société pour la mise en pièces des hommes) et il n’est pas dit que « scum » signifie « rebut, déchet », et par extension « pourri, salaud, connard »…
90 QUANT (Mary) et la vulgarité (encore ?)
« J’adore la vulgarité. Le bon goût est mort ; la vulgarité, c’est la vie… Les gens appellent vulgaires les choses qui sont nouvelles pour eux. Quand les choses sont déjà connues, quand elles ont vieilli, elles paraissent de bon goût… Voilà pourquoi j’adore la vulgarité et déteste le bon goût. » C’est contradictoire, et cela signifierait que la vulgarité, c’est le mauvais goût (qui deviendrait de bon goût une fois admise). Vulgarité revient ensuite à de nombreuses reprises et comme le texte a été traduit (sans pourtant qu’il y ait de mention en ce sens) – on y parle, par exemple, dans la section consacrée au cinéma, de « directeurs » au lieu de « metteurs en scène » (director en anglo-saxon) –, il faut le comprendre autrement (mais comment ?) puisque les Anglo-saxons ne donnent pas au mot tout à fait le même sens qu’en français, ou pour le moins le sens que je lui donne…