En piochant dans la souffrance, après avoir achevé au lit Le Voyeur et en me conformant à la règle des fins pocketables, j’ai tiré On Reading, Il Principe et, dans sa version traduite en anglais, The Prince. J’ai tout cela à ma droite, qui repose dans le tiroir ouvert du bureau de ma salle, comme au bon vieux temps… J’ai survolé cette nuit, debout contre ce pan de la bibliothèque dévolu à la souffrance, On Reading en me demandant si cela valait la peine d’entamer un tel texte qui, pour le peu que j’en ai lu, en glanant de-ci de-là une phrase ou deux, me paraît être du domaine du littéral boiteux. De toute manière, on devrait interdire quelque traduction que ce soit de Proust. Je le glisserai ce soir dans la marcellothèque comme faux témoin…
19 janvier 2006