Je l’ai achevé. Comme c’est drôle : les trois premières pages m’avaient agacé (en partie à cause de l’absence de ponctuation) et je pensais le rendre à Éléonore. Je l’ai pourtant repris, et achevé. C’est un bel exercice. Je me demande pourtant quel est cet organigramme dont il s’est servi pour écrire ce texte (construire, plutôt qu’écrire ?) ; Bernard Magné, dans sa postface n’en dit rien. (Mais il n’y a rien à en dire ; je pense que dans mon esprit le mot « organigramme » avait pris une forme mathématique ; du reste, l’organigramme figure sous la forme d’un dépliant collé à la deuxième de couverture). Il est drôle aussi que Perec ait voulu faire un texte illisible alors qu’il ne l’est en rien... P. 95 : « Quant à Perec, il précise dans sa lettre à Jacques Perriaud ce qu’il attend de son travail sur l’organigramme : “ Arriver à un texte réellement linéaire donc totalement illisible. ” Et, selon toute vraisemblance pour augmenter cette illisibilité, Perec va jusqu’à supprimer de son texte la ponctuation encore présente dans un tapuscrit antérieur. » Mais qu’entendait-il par « illisible » ?

 

2 octobre 2013