Dans l'anthologie permanente, un curieux et, ma
foi, intéressant texte de James Thurber sur l'histoire apparemment authentique
de Jack Smurch, un obscur mécanicien états-unien qui, dans un avion
brinquebalant, fait le tour du monde sans escales, devient héros national que
toute la population veut voir et rencontrer. Mais il est sale, mal dégrossi,
arrogant et ses origines sociales sont peu avouables. Un tel être ne peut être
présenté au public comme figure nationale qui, en sus, refuse la stratégie de
l'image. On le fera disparaître, chute malencontreuse du haut d'un neuvième
étage…
Geneviève Dormann signe un article consternant et obtus sur les discothèques de l'époque : « Chez les doux veaux
du vaudou parisien », photos à l'appui d'une jeunesse « hystérique »
[sic] vouée à « Notre-Dame des spasmes » [sic].
Planches d'un autre « artiste », Bourigeaud, suivi des photographies grotesques de
Sam Haskins,
qui briguent la place de Mati. Un récit de René de Obaldia, Fugue à Waterloo...
4 janvier 2000