Le câble du drapeau ne cesse pas un instant de claquer (c’est sans doute lié à la direction du vent, cette fois, de l’est). Je suis dans la loggia, termine ma cigarette, ne parviens pas à m’attacher à Proust, pas tant à cause de ce claquement que de mon état en général. Je me sens un peu déprimé, peut-être à cause de l’accumulation de tous ces bruits : la voisine (les bruits d’appartement en général), le claquement, la plage et son monde, le cri des mouettes et des goélands, bruits de la route. En vérité, c’est extrêmement bruyant. Si je gagne en fraîcheur en étant venu ici, j’y perds en tranquillité ; ce n’est peut-être pas une bonne idée de venir un jour de beau temps…
25 juillet 2018