« Autour de ces traits nouveaux on faisait fleurir une nouvelle jeunesse. Seules ne pouvaient s’accommoder de ces transformations les femmes trop belles ou trop laides. Les premières, sculptées comme un marbre aux lignes définitives duquel on ne peut plus rien changer, s’effritaient comme une statue. Les secondes, qui avaient quelque difformité de la face, avaient même sur les belles certains avantages. D’abord c’étaient les seules qu’on reconnaissait tout de suite. On savait qu’il n’y avait pas à Paris deux bouches pareilles et la leur me les faisait reconnaître dans cette matinée où je ne reconnaissais plus personne. Et puis elles n’avaient même pas l’air d’avoir vieilli. La vieillesse est quelque chose d’humain. Elles étaient des monstres, et elles ne semblaient pas avoir plus “ changé ” que des baleines. »
Dans GF : « ou les trop laides »…