Je l’ai achevée au frais de la loggia, et n’ai pas retrouvé le coup de poing que j’avais reçu au cours de la première lecture ; il m’avait laissé groggy pendant des lustres, secoué de toutes parts. Je me souviens parfaitement de l’endroit où ça s’est passé : entre deux filières de la salle 2, au bureau ; j’étais juché sur un chariot ; c’était la première fois que les lignes d’un texte provoquaient un tel vertige, proche de l’étourdissement. Je l’attendais en lisant (je n’avais plus en tête le passage en question, mais il s’agissait d’une description d’Albertine) et m’attendais à en trouver une trace sur le marque-pages dont j’ai pris connaissance aussitôt après avoir lu la dernière ligne (je m’étais interdit de le consulter tout au long de cette lecture-ci). Non, rien ; à moins que ça ne soit le passage avec le pianola… (Ne me reste plus qu’à m’atteler au report des notes...)
22 septembre 2016