« Pour la première fois, il connaît

l’amère splendeur du souvenir. »

 

Parce qu’il pressent qu’il ne ira plus à Illiers. Contre le souvenir : la reproduction immuable où tout se confond pour ne faire qu’un. Le souvenir commence à 2. 1+1. C’est beaucoup plus intéressant qu’il n’y paraît et peut-être révélateur de quelque chose. Le souvenir, c’est une forme du passé. Pour abolir le passé, abolir le souvenir. Le souvenir né de l’inédit, de l’inhabituel, de l’exceptionnel. Chaque jour se superposant exactement aux précédents pour n’en faire qu’un abolit le souvenir, donc le passé. Il n’y a rien dont je puisse me souvenir puisque tout est exactement identique, heure après heure, seconde après seconde. C’est un instant présent arrêté, éternel...