Mola avec, en fond, Dido & Aeneas et le soleil dans le dos. L’une des étagères de la bibliothèque d’ici, composée uniquement de livres d’Éléonore, porte une quinzaine d’exemplaires d’écrits de Proust dans diverses éditions, dont un des Jeunes filles (tome II) imprimé en 1920. En le feuilletant, je relève, page 85, quelques mots soulignés au crayon gris : « que même que quand » dans la phrase : « Mais elles ne pouvaient voir un obstacle sans s’amuser à le franchir en prenant leur élan ou à pieds joints, parce qu’elles étaient toutes remplies, exubérantes, de cette jeunesse qu’on a  si grand besoin de dépenser que même que quand on est triste ou souffrant […]. » En effet, c’est d’une belle lourdeur (l’auteur de ce trait doit sans doute être Paul Motte dont le nom figure sur la page de garde écrit au crayon gris). Ailleurs, en feuilletant toujours (vais-je passer en revue toutes les pages une à une ?), page 39, un trait dans la marge : « “ Ah ! on dit lift. ” Et d’un ton sec et hautain : – “ Cela n’a d’ailleurs aucune espèce d’importance. ” Phrase analogue à un réflexe, la même chez tous les hommes qui ont de l’amour-propre, dans les plus graves circonstances aussi bien quand dans les plus infimes […]. » Je n’en vois pas d’autres… (Je note, après la page-titre : publiés : Du côté de chez Swann, 1 volume et les deux volumes des Jeunes filles ; sous presse, Guermantes  et  Sodome, deux volumes (dont le second porte le titre Le temps retrouvé – il est précédemment indiqué À la recherche du temps perdu, 5 volumes...)

 

19 février 2023