Voici la version Feedbooks :

 

« Il faut qu’on soit censé venir simplement – y eût-il cinq cents personnes – faire une visite à la princesse de Guermantes, par exemple. On admira mon influence parce que je pus à l’orangeade faire ajouter une carafe contenant du jus de cerise cuite, de poire cuite. »

 

Note 167 : « Ces deux phrases ont été ajoutées par Proust en marge du placard 42 de G3, mais ne semblent pas avoir été reportées dans l’édition de 1921. » Ces deux phrases sont les suivantes : « Je dois ajouter, relativement à ma “ situation ” chez les Guermantes qu’à cette époque et pour longtemps elle resta fort petite du point de vue intellectuel. On tenait fort peu compte de mes opinions si elles étaient contraires à celles de quelqu’un qui était très écouté de la Duchesse, ou les tenait pour des niaiseries de blanc-bec. » Ce qui donne :

« Il faut qu’on soit censé venir simplement – y eût-il cinq cents personnes – faire une visite à la princesse de Guermantes, par exemple. Je dois ajouter, relativement à ma “ situation ” chez les Guermantes qu’à cette époque et pour longtemps elle resta fort petite du point de vue intellectuel. On tenait fort peu compte de mes opinions si elles étaient contraires à celles de quelqu’un qui était très écouté de la Duchesse, ou les tenait pour des niaiseries de blanc-bec. Mais en ce temps-là on admira mon influence parce que je pus à l’orangeade faire ajouter une carafe contenant du jus de cerise cuite, de poire cuite. »