« Pour résorber mon retard de lecture, endiguer
l'accumulation inquiétante et effrayante des livres chez moi, j'avais décidé, il
y a quelque temps – manière de mettre un terme à une période de travail
(repos !) et par la même occasion de célébrer l'été –, de marquer chaque jour
d'un livre, croix d'un calendrier de lecture, que ce livre soit lu ou non, et de
fixer la date de départ au 1er
juillet de cette année... Nous sommes le 2, j'ai un jour de retard. Aussi,
aujourd'hui, devra-t-il y en avoir deux. Le premier sera Petrone, que j'ai
presque achevé et qui, en cette période de distraction, ne m'attache guère. J'y
reviendrai certainement un jour. Le second est encore à déterminer...) » J'ai
écrit cela au bureau cette après-midi à un moment où j'étais persuadé – du moins
où j'avais prévu – de terminer la Satire
avant de partir.
Je ne l'ai pas fait. Aussi ai-je différé son rangement (car je répugne malgré
tout à ne pas l'achever)...
2 juillet 1997