J’ai passé une partie de l’après-midi à Mai. Puis j’ai conduit Laura à Meskrouck (il restait trois minutes lorsque je me suis arrêté devant la gare ; « j’espère que tu l’auras » lui ai-je dit alors qu’elle descendait de la voiture ; elle m'a souri). Au retour, au lieu de me remettre à Mai, j'ai reporté les notes des derniers livres lus qui s’empilaient sur mon bureau. Au moment de les ranger dans la bibliothèque, j’ai bien dû admettre qu’il n’y avait plus de place et qu’il fallait faire quelque chose. Je m’y suis employé, y ai passé près de deux heures : jeter un œil à la souffrance, essayer d’y trouver un peu de place où j’aurais pu loger quelque auteur favori de la bibliothèque. Ça a été Sollers. La place n’étant pas suffisante, j’ai retiré Amélie qui est retournée à sa place précédente dans la bibliothèque. À présent, Sollers cohabite avec La Varende ; à mon avis, ça ne devrait pas lui plaire. J’en ai profité pour essayer de me débarrasser de quelques livres et, comme d’habitude, ça n’a pas été bien loin. J’y ai retrouvé Une lettera di Francesco Petrarca qu'il me semblait pourtant avoir lu. D’où sort-il, où l’ai-je acheté ? J’ai relu (ou lu ?) la traduction italienne. Comme je l’ai lue à voix haute sans m’attacher précisément au sens, je me suis promis de la relire…
27 septembre 2010